Pour la Coupe du monde 2026, prévue aux États-Unis, au Canada et au Mexique en 2026, la tendance est claire : le continent africain fait davantage confiance à ses techniciens. Sur les neuf équipes qualifiées, sept sont dirigées par des sélectionneurs nationaux. Un signe fort d’une nouvelle ère pour le football africain.
Un vent nouveau souffle sur le football africain. Sur les neuf nations déjà qualifiées pour la Coupe du monde 2026, sept ont fait le pari de la compétence locale. Du Maroc à la Tunisie, en passant par le Ghana, la Côte d’Ivoire ou encore le Sénégal, ces sélections sont aujourd’hui dirigées par des entraîneurs nationaux, symbole d’un changement profond dans les mentalités.
“On a l’impression qu’ils sont dans le calme et la tranquillité. C’est à dire que c’est vraiment des commandeurs. Ils ont une idée précise de ce qu’ils veulent faire, de là où ils veulent amener leurs équipes. Donc bravo à eux. “
Samuel Lobé, Consultant de football – Cameroun
Ce renversement de tendance marque une rupture avec des décennies de dépendance vis-à-vis des entraîneurs européens. Les parcours impressionnants de Walid Regragui avec le Maroc au mondial 2022 ou d’Emerse Faé, sacré à la CAN 2023 avec la Côte d’Ivoire, ont définitivement changé la donne. L’Afrique mise désormais sur son propre savoir-faire, et les résultats parlent d’eux-mêmes.
“Pour ce qui est du Maroc, la nation la plus forte avec le Sénégal, après la qualification, ils ont continué à travailler pendant la trêve internationale pour étendre leur invincibilité. Ça leur donne de la confiance, ça permet à Walid Regragui de bien travailler. C’est vrai que lui il joue plus gros. parce que si la CAN n’est pas une franche réussite pour lui, je ne sais pas si quelques temps plus tard, ce serait lui qui portera le Maroc pour le mondial.“
Samuel Lobé, Consultant de football – Cameroun
A l’issue du tournoi des barrages dont la première étape est prévue en novembre 2025 au Maroc, le nombre d’équipes africaines au mondial conduites par un sélectionneur africain pourrait augmenter. Car des 4 équipes en compétition, le Gabon et le Nigeria ont des entraîneurs locaux. Eric Chelle, le Malien à la tête des Super Eagles du Nigéria, et le Gabon conduit par Thierry Mouyouma.